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Mon Jardin

8 avril 2004

La guerre des kilos

Spécialement pour Shamallow

Comme nous toutes je crois, je me bats depuis des années avec ma balance. C'est une précieuse alliée, mais qu'est ce que je peux la hair parfois. J'ai tout de même réussi à stabiliser mon poids depuis 2 ans. Je suis passée de 58 kg à 49 kg.  Méthode nouvelle je ne crois pas, mais j'ai réappris à mon corps que manger ce n'était pas MAL. Mon régime n'est pas miracle, mais en tout cas, il m'a convenu et maintenant c'est même devenu une façon naturelle pour moi de manger.

Le petit-déjeuner : c'est un des repas clé de ma journée. J'y consacre une demie heure, parfois plus le WE. Il contient de tout : Thé avec sucrettes ou nature (c'est même comme ça que je le préfére) et thé vert de préférence (plus diurétique),  1/4 de baguette de pain, fromage camembert ou gruyere l'equivalent de 80 gr, du jambon ou 1 oeuf ou du poulet froid, 1 yaourt ou du fromage blanc. Avec ça je suis calée pour le matin.

10h00 : histoire de patienter jusqu'à midi si j'ai faim : 1 fruit (mais j'exclue les bananes autant que possible)

Midi : Viande à raison de 200 à 205 grs (eh oui c'est énorme, mais au moins on est calée) la moins grasse possible et cuite sans corps gras. Légumes crus ou cuits à raison d'un demi bol à déjeuner. Riz ou pates 1 tasse à café ou un bout de pain.  1 yaourt.

16h00 : 3 carrés de chocolat noir ou 1 fruit.

Diner : le plus frugal possible, mais en général, je n'ai pas faim. Légumes verts à volonté, 1 yaourt et si j'ai vraiment très faim du poisson.

Je sais qu'il n'est pas facile de gérer ça en famille, surtout pour le repas du soir. Personnellement, c'est ce qui peut me géner le plus. Mais en tout cas, je ne souffre plus de la faim comme avec mes anciens régimes et mes hanches se sont bien affinées. reste un peu de sport à faire pour parfaire tout ça. En tout cas, je ne me prive pas de manger, et j'ai renoué des rapports plus "amicaux" avec mon corps. Si cela a marché pour moi, cela peut aussi le faire pour d'autres, meêm si ce ne sera pas le cas de toutes. Ne jamais oublier en tout cas que quand notre corps est mis en situation de famine, il stoque deux fois plus par réflexe.

Bon courage à toutes celles, et ceux :) qui cherchent à perdre du poids.

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2 avril 2004

1 avril 2004

Mobil’iberté

Acte 1
Un air de musique - ce ne sera ni un beuglement, ni une stridulation agaçante - et voila que je vais être une fois de plus contrainte d’écouter la conversation en mode mono d’une conversation à laquelle je n’ai pas envie d’assister. Le problème c’est qu’il y a déjà un autre caddy qui me talonne et les files d’attente semblent s’éterniser ailleurs aussi. Alors, une fois de plus, je vais essayer de mettre le mode Off. Mais comme toujours, tentative ratée. On a beau essayer, comment ne pas entendre cette conversation qui se déballe à 2 m de soi. Personnellement, j’en suis incapable. Je n’arrive qu’à feindre l’indifférence alors que bouillonne en moi la colère. Donc, j’entends sans écouter.
Une fois de plus, avant même la première minute de conversation écoulée, l’invariable « t’es où là » tombe. Je me demande si un jour le Téoula ne remplacera pas notre actuel Allo. D’où il vient celui-ci, au fait ?  Il serait amusant d’établir des statistiques là-dessus : incidence du Téoula dans les conversations sur portable, et rapidité de son émergence. Y a pas un sociologue pour faire une thèse là-dessus ?
Le Téoula passé, il n’y a semble t’il plus grand-chose à ajouter. But et utilité de l’appel, cette fois-ci je ne saurai pas. Même pas frustrée, juste encore et toujours désappointée par ce que je considère comme un manque de pudeur. Cela semble ridicule peut-être, mais je ne comprends pas qu’on impose ses conversations privées aux autres.
Cette fois-ci, court fut l’appel. Que dire de ces circonstances aggravantes à mes yeux : les appels en plein restaurant qui s’éternisent (vos compagnons de table sont donc si rasoir ?) et les malautrus qui ne coupent pas leur portable au cinéma (achetez des DVD et restez dans votre salon !).


Acte 2
Le jeune homme marche dans la rue portable scotché à l’oreille. Celui-ci me gène moins que sa congénère du supermarché, je n’entends pas sa conversation. Sa voix se perd dans le brouhaha de la foule. Il avance vite, concentré - flute pour une fois, j’ai pas pu entendre le Téoulà – et dans un imbroglio de piétons il se trouve repoussé vers l’Homme à la main tendue. Point de regard, à peine une hésitation dans la voix, il poursuit sa conversation.
Dans ce monde où l’indifférence à l’Autre croît un peu plus chaque jour, je m’étonne de voir à quel point les moyens de communication  se diversifient et nous poursuivent jusque dans nos poches. Nous conversons parfois avec un inconnu à l’autre bout du monde, mais avons-nous déjà juste discuté 10 min avec notre voisin de palier ? S’ouvrir au monde, nous crions tous oui, mais dans le confort ouaté du multimédia. Poser ne serait-ce qu’un regard sur cet homme qui tend la main dans une grande rue commerçante est-il si difficile ? Cet individu fait-il parti d’une sous-race qui n’éprouverait aucun sentiment ? Il quémande certes de l’argent, et je ne critique en rien le choix de donner ou pas. Accordez juste un regard, un sourire à cet homme. Nous nous enfermons avec notre « bulle » de proches et nous oublions l’essentiel. Que nous vivons dans une société composée d’autres individus. Loin de vouloir imposer à quiconque des règles de bienséance, je me demande s’il est encore possible que survive le respect d’autrui dans les siècles à venir. Espérons que notre avenir diffère de ce que présentait le film La machine à remonter le temps (Warner 1960) Il semble pourtant que nous y tendons un peu plus chaque jour.


 La liberté que nous offre ces petits appareils portables est certes fabuleuse. Appeler où et quand on le veut et presque qui l’on veut. Avons-nous réellement besoin d’un tel ustensile pour communiquer avec nos contemporains ? Disons nous plus « Je t’aime » pour autant ?  Je constate que je me suis bien égarée dans mes digressions. Je vous laisse, j’ai un coup de fil à passer ;)

1 avril 2004

J'aime ... j'aime pas

Je hais les cintres. Il y en a toujours un pour se ranger à l'envers de ses petits camarades. Grégaires et casaniers. Qui ne s'est jamais battu pour en extirper un de la penderie ? http://zeeqze.canalblog.com/

Je n'aime pas éplucher la salade. Aucune raison à cela, mais faut-il se justifier de tout ?

Je n'aime pas les éclaboussures de dentifrice dans le lavabo. Notre crachoir du matin et du soir est innocent de tout. Pourquoi l'obliger à revêtir nos restes baveux ? A moins que certains ne prennent ça pour de l'art .

Je n'aime pas avoir froid.

J'aime les matins paresseux sous la couette. Surtout au printemps, comme en ce moment. Quand le soleil s'éveille, la chorale des pinsons, moineaux et autres emplumés nous gratifie des plus belles vocalises. Rien de plus douillet que la douceur, la chaleur et le moelleux de la couette, agrémenté de ce doux réveil matin. Vivement dimanche matin.

J'aime les shamallows. Teintes pastels. Moelleux entre les doigts et dans la bouche. Fondant en une vague sucrée sur la langue. Petite variante qui éveille ma gourmandise rien qu'au nom : les nounours en chocolat. Le summum du plaisir.

J'aime les sourires quand ils s'amorcent sur les lèvres.

J'aime Pachelbel  pour son cannon en do majeur  http://www.ifrance.com/midiorgue/pachelbel.html#2

J'aime le silence.

J'aime le bruit des vagues sur les galets.

Je l'aime

31 mars 2004

L'effet papillon ... un film très émouvant

"Le battement d'aile d'un papillon peut provoquer un raz de marée à l'autre bout du monde."

On ne peut tenter de raconter un peu de ce film, sans en gacher les rebondissements. Il m'a touchée, émue jusqu'à la larme parfois et même horrifiée il est vrai. Un doux mélange de suspens, de fantastique et d'amour. Quelques beaux élèments de reflexion aussi : les conséquences de vouloir changer une seconde de l'histoire, les limites de l'altruisme, le don de soi, oublier est-il un moyen d'accepter une dure réalité, abandonner l'autre par amour, ... Il est agréable de voir toutes ces fenêtres de réflexion s'ouvrir en regardant un film. Ne pas être simple "consommateur" pour une fois.

 

 

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31 mars 2004

J'ai ta main Nous sommes allongésSur l'herbe de

J'ai ta main

Nous sommes allongés
Sur l'herbe de l'été.
Il est tard.
On entend chanter
Des amoureux et des oiseaux.

On entend chuchoter
Le vent dans la campagne.
On entend chanter la montagne.

J'ai ta main dans ma main.
Je joue avec tes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit

Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

Viens plus près, mon amour,
Ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur
Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux,
Que ta main qui joue avec ma main.

Je ne te connais pas.
Tu ne sais rien de moi.
Nous ne sommes que deux vagabonds,
Fille des bois, mauvais garçon.

Ta robe est déchirée.
Je n'ai plus de maison.
Je n'ai plus que la belle saison

Et ta main dans ma main
Qui joue avec mes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit

Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

Viens plus près, mon amour,
Ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur.
On oublie l'aventure et la route et demain
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
 
 
27 mars 2004

greumeuleumeuleu erreur manip :p

C'était ça que je voulais présenter : mon bonheur de ce matin :)

 

26 mars 2004

25 mars 2004

Quelle surprise ce matin à mon réveil. LA fleur

Quelle surprise ce matin à mon réveil. LA fleur de ma pauvre orchidée blessée, maltraitée, rescapée d'une bonne centaine de délits de maltraitance à fleur fragile est en train de s'ouvrir. Ce bourgeon tant esperé après presque d'un an d'attente a mis pratiquement 2 mois à daigner s'ouvrir. C'est très long. Mais après tout, elle m'a bien rendu la monnaie de ma pièce. De façon non exhaustive, il faut savoir que je l'ai fait tomber au moins 3 fois, la dernière cascade ayant provoqué une vilaine pliure sur la tige portant le bourgeon. J'ai cru qu'elle ne s'en remettrait pas et que la tige florale allait mourir. Je l'ai précautionneusement enrubannée d'un pansement (je n'avais rien d'autre de plus "végétal" ou "horticole" sous la main) et à priori cette marque d'attention lui a redonné confiance en moi. Mes autres forfaitures à son égard furent les oublis nombreux et répétés d'arrosage, un excès de soleil direct cet été, derrière une baie vitrée, le manque chronique d'engrais depuis près d'un an, ... Bref je crois que cette plante est soit maso, soit dotée d'une force de vie hors du commun pour m'offrir en ce jour cette fleur. Elle a su se faire désirer et là encore, elle me réserve une journée ou deux d'attente je crois. Elle a bien raison ... il faut savoir se faire désirer ... apprendre à pardonner ...

 

24 mars 2004

L'Ecran

Il est là devant moi, immuable comme toujours. Je le fixe, je pense environ 4 à 6 heures par jour au minimum. C'est énorme en fait, en y réflechissant un peu. Est-ce que je regarde mon ami autant d'heures par jour. Je ne le pense pas. Il est le compagnon de mes journées. Je me lève, nourris ma petite ménagerie, et active illico le bouton on/off de mon UC, et puis c'est le sien invariablement. Le petit déclic qui signale son éveil m'emplit d'un premier réconfort à chaque fois "Oui, il fonctionne". Et de suite il s'anime de couleurs variées mais au déroulement de métronome. Sans avoir même lu tout le menu de démarrage, je ne me rassure qu'à l'ouverture de ma cession. La moindre incartade dans ce rituel coloré m'alerte avant même d'avant lu le message d'erreur. Et là c'est la rogne, voir la panique qui peut me gagner. Mais j'ai cette chance qu'il reste relativement constant et ménage mon coeur angoissé. Il ne s'éteint qu'à mon départ pour le travail. J'ai auparavant pris mon petit déjeuner en tête à tête avec lui. Nourrissant ainsi régulierement son compagnon le clavier de miettes de pain, de confiture, voir de thé occasionnellement. J'ai du lui faire une toilette forcée à celui-ci, le jour où la barre espace s'englua de miel. Très désagréable sensation. Ca s'enfonce difficilement, ça ne fait plus le cliquetis habituel, et ce n'est pas encore remonté que je le réenfonce. Eurk ! J'ai depuis opté pour l'abandon du miel au petit-déjeuner, je me contente de la confiture, c'est plus fluide. Le petit-déjeuner achevé, je me représente devant ce fidèle compagnon au sortir de la salle de bain. Il a auparavant été contraint à la vision apocalyptique de ma bouille engluée du matin, et de mes cheveux façon broussaille. Il n'est pas difficile lui. Pas besoin de se recomposer visage humain avant qu'il n'ouvre les yeux. Je reste accrochée à lui le temsp d'un surf ou deux entre ma boite mail et mon msn. Je me donne couleurs féminines à la lueur de mon écran. Résultat pas toujours garanti une fois arrivée à la lumière du jour d'ailleurs, mais je ne lui en veux jamais. Je n'avais qu'à choisir une page web moins colorée. Enin arrive l'heure du départ pour le travail et la difficile démarche "démarrer-arrêter". Modus operandi quelque peu étrange si on y pense bien, au passage. Et là je le quitte pour retrouver un de ses congénères. Mais l'Autre, il n'a pas la place en mon coeur. D'ailleurs, il est plus petit 15" au lieu de 17" pour mon chouchou. Seule chose que je lui concède à l'Autre, c'est qu'en prenant moins de place - c'est un "plat"- il me coupe moins la lumière du jour. Apres 9 h d'infidélité, je le retrouve enfin. Le rituel matinal recommence dans son intégralité, avec la variante diner sur le clavier. Et enfin, il se repose à peine quelques minutes plus tôt que moi, pour une nuit sans rêves.

Je le regarde, le scrute même parfois. Il est ma fenêtre sur le monde, sur les autres aussi. Des autres que j'ai connu à travers lui. Cette fenêtre, j'en suis dépendante, même si c'est plus modéré qu'il y a quelques mois. Pourrai-je me passer de lui un jour ? Là est la plus grande question le concernant. En tout cas, ce n'est pas pour ce soir.

Bonne nuit Ecran cher à mon coeur, reposes toi bien en attendant demain :)

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